TERRE

 

Il n’y a plus de chemin
Dans l’avancée
Ni de barbelés aux frontières
La terre a brûlé, séquestrée sous les miasmes
De la panse de l’homme
La main de l’homme s’est épaissie
Puis s’est lassée du métal
Elle a soigneusement préparé
Un attirail de mains ingénieuses
Soustraites à elles-mêmes

La terre est brûlée
La terre lentement lancinée
Est un amas de graviers
Les sels marins incrustés
Sur les plages durcies
Pierres meurtries par les années
Se sont oubliés, eux aussi

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