MISERE DU DESIR

Le teint de cette chose fondamentale
Intuition du mal
Irradiante et pourtant
C’est un tel vouloir que d’accomplir
Ces poils et ce pubis insensé
Se régénérer comme aux douves mauvaises
Aller de l’avant dans l’angoisse du froid
Percé d’odeurs, de désirs qui veulent
Nous menacer de leur marbre
Laisser couler la lave de métal
Qui n’est rien qu’un peu de chair
Odieusement désirable

Je désire me fondre, au pubis et aux poils
Aux vérités du derme
A l’irrégularité de la ligne
Qui font des spasmes dans le froid
Des choses espiègles à la gorge
Au ventre qui fomente la surprise
Que j’aurais à entrer en toi

Je succombe, comme le ciel vespéral
Au froid de la nuit, à la seule lumière
La planète vénus qu’ennoblit
Le désir mouvant pour toi
Et la crainte d’amour que tu ne sois
Qu’un bref ciseau dans le désir

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