Poème pour Diogène (suite)

 

J’accepte avec joie d’être roulé dans la poussière
De communiquer le grain logé au sol
A la bouche spongieuse de mon prochain
Que nous cultivions la poussière
Comme l’élément par excellence
La configuration du monde
Car elle en est la seule citoyenne

Pourtant elle n’apparaît pas sur les cimes et les arêtes rocheuses
Ni sur les lacs et les grèves

Ajouter un commentaire

Votre email n'est jamais partagé. Les champs obligatoires sont notés : *

*
*