Rébecca

Rébecca

 

Dans un air spectral, confiné
Où l’immensité du rêve, vient à moi
Papillonne comme tes cils obtus
Et se venge de la bile, de la sève
En concentrant ton humeur végétale
Dans l’humidité qui l’a vue naitre
Le champ et le désert qui arrosés
Ont subi l’injonction des pluies

Tu ruisselles comme les gouttières
De villes salubres, comme les palaces
De marbre jeune, où l’éclat du blanc et du rose
Scelle ta divinité, comme une apothéose
Pourtant la misère du désir,
S’élance dans ces quartiers éthérés
Et rejoint le calme pacifique
Tant il est dur de trembler à tes côtés.

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