A Paul Verlaine

 

J’avais peur qu’on me retire la poésie
Que les rêves de blés soient des portes
Et l’odeur des résédas des tombeaux
Passés à quelques produits malfaisants

Peur à en mourir, mais cependant
Que rien n’advenait, je restais sur un qui-vive
Qui mourait et ressuscitait
Rien ne se passa, qu’un bruyant été
Rien n’advint, qu’un sentiment épais

Ajouter un commentaire

Votre email n'est jamais partagé. Les champs obligatoires sont notés : *

*
*