GALIMATIAS

Lorsque près de la rivière
Tu tiens la main du luminaire et viens aux portes
Des esprits petits de la lumière
La vase luminescente éclaire le chemin des lucioles
Les gaz des fonds vaseux
Soulèvent la masse visqueuse des morts
La main luminescente du poète s’accroche
Aux paroles des nécromanciens
Le jeu de rivière et de feux qui flambent à la surface
Font une mauvaise révélation
Au poète ennuyé à déchiffrer tout mystère

Il n’y a pas de mystère à la mort, ni à la léthargie
Qu’un fond qui s’est asséché ou une motte noyée
D’horribles castors mouillés viennent bâtir
L’échafaud du poète trempé

Qu’il meurt noyé ou broyé après avoir glissé
Sur la fraîche terre d’escargots
Qu’il se pende ou qu’il se penche
Pour lamper les eaux noires
Le poète tient le mystère
Comme une vase malodorante
Des cygnes stupides approchent
Feulent à sa face et crachent
Leur salive inhumaine.

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