Tu as changé de phase comme une bourrasque
A bousculé le pistil
Comme une coque a viré de bord
Qui au fait de l’écume
S’est faite prisonnière d’un bord
Dès lors que l’autre, haletant
S’est enfoui dans les fonds noirs et denses

Dans cette houle remuée
Tu n’as plus rien vu, que des restes de sillages
Des flous de calmes plats
Des mémoires de cartographies imaginaires
L’empreinte de vents imperceptibles

Tu as viré, tourné, émacié ton visage et tes doigts serrés
Tu as vendu à la cité perdue tous tes muscles
A la montagne imposante toute ta moelle
A la nuit de neige écarlate tout ton souffle
Qui s’est confiné entre deux lacets
Deux barrières rocheuses

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