Je sortais dans une irrésistible envie
De déglutir, d’engloutir la chair du dehors
J’avais sur moi l’équivalent du paradis
Un système de récompense permanent
J’étais sous l’influence du carotène
Qu’on donne aux enfants pour ne pas qu’ils soupirent
Le dehors était calme, comme un paravent
Sous un soleil qui s’immergeait dans le temps
Le carotène me faisait marcher
Doucement, foulant les airs émaciés
Des gens méchants qui passaient
J’étais libre comme un éléphant en cage
Rêvant de savanes et d’immensité

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