Je crois que c’est le labeur du soleil
Du visage dans le soleil
De son muscle tendu
De pénétrer la matière qui succombe
La tige qui pousse
Le bonheur qu’il met à ajouter ses rayons
Pour que la calenture prenne
Et que la roue soit libre
Pourtant pas de souffrance effective
Rien qui ne soit traçable
Rien qui n’entrave le chemin
Qu’une boule fiévreuse
Comme un pouls acheminé
Par un émoi ancien