Une lisière avalée par la gueule
D’un oiseau laid qui bat de l’aile
Un attroupement de hannetons
Sous le soleil rasant tout proche
Du terrain aux ballons détrempés
De la bouche de la clinique qui le jouxte
Où toutes voix éteintes et lointaines
S’accordent à l’humidité naissante
Comme des veines qui lézardent
Des chants silencieux

Il ne reste que les gouttes minutieuses
De la prairie, persistant à la mouiller
Comme une frustration perle
A la cicatrice de l’habitude
Le terrain est vendu aux enchères
Des bouches en allées
Le terrain est une vague passée
Avalée par les pluies

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