VIE ET MORT D’UNE VILLE

Je traîne une colère, c’est idiot
Mais pour qu’elle disparaisse il faut qu’elle s’éveille
Qu’elle chante un chant possédé, plus froid que le gel
Moins instruit qu’un ignorant, bouillant
Une corne de ciel cendreux

Je déchire une page pour que tous les murs de chaux
Toutes les chimères du ciel, les soleils filants
Les crevasses invincibles, toute cette accumulation de blanc
Gagnent un épilogue, un retour vers la tour de guet

Pour que les bouches salivent
Les odeurs de peau et ses grains fiancés
Les étreintes de vêtements, l’attelage mis à nu
Une fatigue de choses vues, une forêt de visages isolés

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