LE GRAND COMBAT
Les sirènes sonnent, j’entends la ville mourir
Je marche dans ses ruelles saturées
D’air et de sillons cent fois vus
Cent fois suis-je allé dans cette boite
Cette allée-venue de façades et de grisaille
Perchées sur les toits, mille connexions prennent feu
Les frénésies se dessinent, passent d’un clocher à une antenne
Tout là-haut où le vol noir ne m’étonne plus
Les gens s’affairent, simples égratignures
Simples plis dans un fossé
Des flammes se frottent à l’oxygène, l’huile crépite
Une existence, une destinée inaccessibles
Une question sans réponse