La princesse et la malaria

 

C’était un voyage tropical : nos deux pubis se joignaient, celui de la forêt équatoriale africaine et celle amazonienne. Nous étions comme les deux continents antérieurement unis, elle devint si mièvre. Nous sentions un sang tentaculaire.

Elle refusa des rôles au cinéma pour notre seul voyage, pour nous les deux continents. Je lui appris des choses qu’elle savait mais que cette mélasse de sentiments avait besoin de dire, d’extirper de notre paresse. Elle voulait habiter en moi, près d’un cœur et puis elle attrapa la malaria dans des régions tropicales.

Pour guérir elle voulut que je sois près d’elle : pourtant c’était la pire des choses, mon souvenir lui survivait à peine. Je lui crachai de la salive dans la bouche, c’était son vœux que ma salive l’habite, qu’elle soit mienne mais elle fut morte.

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