A Levinas

A Levinas

 

Feu évanoui dans la nuit qui me dicte
Quelques poèmes et crinières
Feu dense tellement qu’il amenuise
Ces quelques poèmes sont des comètes
Des neurotransmetteurs qui se disputent
La place assise du fœtus à venir

J’ai du mal, dans la nuit du même
La nuit de la pulsion et du feu amorti
J’ai du mal dans la nuit sanction

J’ai du mal, dans l’il y a permanent
Dans la continuité de l’être, et de l’étant
A poser la feuille et la voix de diamant
A crier la vérité du froid et la roide
Souffrance exigüe.

J’ai du mal car tout se touche
Tout est éclaté dans l’algèbre de la nuit
Tout souffre une nuit qui s’éventre
Tout est pendu à la poutre de l’étant
Et tout vire comme du vieux journal
Comme du vieux papier mâché.

Ajouter un commentaire

Votre email n'est jamais partagé. Les champs obligatoires sont notés : *

*
*