Jamais plus, autre que l’oiseau de nuit
Le pic-vert dort dans des précipices de rêves
Pleure comme moi de n’avoir vraiment vu le jour
D’avoir goûté à la chair dans des introspections
S’être intériorisé si bien qu’il ne reste qu’un vague
Un vague ruisseau un vague tournant de meule
Jamais plus le vers à soie mais le vers qui luit
Comme une mauvaise lumière
Comme un antan recouvert de vitres mortes
De glacis de portes et de haines humaines
Ce qu’il rôdait la nuit comme tueurs comme déréglés
Comme nerfs entortillés dans des urnes
Des mauvais chats qui n’ont jamais tenu d’arêtes
Mais de tristes corps de souris
Jamais plus et je marchais pourtant le jour je marchais
Je ne me vois plus dans ces années déjà
Ecorcher ma chair à l’enluminure
Le rayon doux et clément non jamais le travail d’orfèvre