Votre feu, vos nerfs
Mangent à même ma chair
Laissent au soleil la corvée de me distraire
Votre feu m’ausculte, me dénature
Votre feu distant éclate mes chairs
Votre feu pourri votre feu sans flammes
Votre feu mort de cendres vivantes
Votre feu me tue, me détruit
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Cette manière morte que vous avez
D’agiter votre feu comme de vieux tisons
Cette manière distante de brûler sans flamme
De carburer au pétrole brut
Dans la grande combustion du jour
Le grand repas de nerfs qui vous meut
Cette manière roide d’être en vie
Cette manière distante de fleurir des plastrons