Tu ne penses pas : tu trempes des idiomes éteints, tu t’immunises. Tu ne penses pas : tu passes dans le clair du torrent. Tu ne penses pas : et au-delà du feu qui puise, du feu qui sape, il y a le feu de principe, le feu de genèse, dans un air de civilisation. Tu ne penses pas et le feu qui a pris n’est plus, mais cette civilisation de silence, de lianes et de présences qui fusent, éteignent la masse et la douleur. Tu ne penses pas : il n’y a qu’un seul enchevêtrement, un seul où est venu se déposer le silence, se greffer l’autorité d’un silence qui ne soit pensé.

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