A René Guénon

 

L’époque en est à sa force abrasive
A son plein de matière
Sa puissance d’évocation
Sa pleine matière et son travail
Acharné à consommer la matière
Et produire des œuvres affamées
Des Munch, des Dix, des Freud
Contemplant la panse immense
Du monde sensible, interprétatif
Là où Nietzsche s’est révélé à moitié
Mais au-delà de ce rendu imaginatif
Cette cohorte d’esprits spirites
Dans toute leur dignité d’artistes
Ce vomi de chair et d’érotisme
Il y a cette sorte d’intuition perdue
Ce non-rendu, ce suprasensible

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