Le bois est fendu
Comme par le son d’une grive
S’empressent les douceurs violacées
L’air opaque d’un fond mourant

La parole sort de l’arbre
Ouvert comme un esprit
Subissant le tort du givre
L’éclatement de la pensée

Au centre le bois tordu
Au fond le levain de la forêt
Blanche, verte aux tons violacés
L’arbre est le destin des nuées.

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