INDEPENDANCE
Sphinx gisant mort
et comme omniscient œcuménique
touchant au plus salubre des sables
la colle millénaire qui le tient
Coulée de granit
coulée avance qui dans le sable enfante
qui d’un château visionnaire
soupire au sommet de sa pyramide
La coulée avance comme raison se fait
échoue dans un vol d’estomac
le ventre du corbeau qui lui prête ses ailes
Echoue sur l’esplanade immense
où le granit dispute le trône à la nervure
et le sable croque à leurs gencives
Dans ces mots à-demi
langue tue d’un bourbier
sarcasmes de rongeurs silence de faux antiques
la parole du seigneur est portée au feu