En rentrant

En rentrant

Je suis las et je suis un vieux cheval fourbu
J’ai vu les cieux se déchirer
Où l’entrave sexuelle déversait ses flots
De maquis dans une douceur habituelle et lactée
Rien dorénavant ne porte une odeur
Qu’une bile qui serre mes amours
Déracine les attaches qui me liaient à trois mille
Enfances ; il n’est rien que le souffle rompu
Avec ce qu’il en est, or il n’est rien
Et cette propension à ce que rien ne soit
Gèle avec aigreur mes possibles amours
Transpire une drogue à mon insu
Un lait tourné
Une étoile hurlante et muette

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