A une économiste

 

Vous êtes une patricienne madame, vous ne faites que soliloquer autour du superflu qui trône au-dessus de la tête des gens.
Vous ne savez rien du monde extérieur, mais tout des émanations de votre cerveau qui agitent votre langue.
Vous balbutiez accolée à la bouche du néant et réclamez votre dû : cent fois le salaire des pauvres gens !
Ceux-là qui trinquent et oeuvrent, vous puisez leur labeur du fond de votre imaginaire abstrait et y faites fortune.
Et ce sans vous y frotter, mais simplement en esquissant des portraits de groupes évasifs. Vous êtes une gamine qui trace des hiéroglyphes sur la buée des vitres.

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