Deutsche Meinung

Vous ne saisissez rien au velours de sapin et de pain d’épice qui assaisonne vos forêts et vos villages ! Vous êtes des pantins guidés par un instinct de foule, vous êtes les barbares : je suis celui qui a tout saisi par l’épice et la tendre chantilly, la force du bois et le piquant des aiguilles – une simple odeur de pluie. Je suis celui qui se laisse enchanter, fredonne dans les bois, se tait. J’ai vu à l’orée ce qui n’a rien d’habituel et qui vous ennuie : un oiseau dont je n’ai jamais su le nom. Il se laissait porter par une souche odorante et glissait dans les fougères. Il était la terre brune, l’écorce et les racines : il était tout à la fois, et à ce récit vous n’avez rien senti.

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