Nœud de rochers mystérieux, une trombe de silence, des fragilités écrasées.
Une pression irrésistible nivelle les aspérités antérieures, urbaines et psychologiques. Ne subsiste qu’une lente poussée, les différentes teintes de cet océan qui s’est retourné au début de notre ère.
Les choses ont émergé au sommet du mont, le souffle s’est brisé à l’encontre de la mousse, du lit forestier, des fougères brunes. Les hêtres et les pins sont la saturation de cet océan nouveau.
La lumière qu’ont senti quelques dinosaures insensibles, quelques parasites reclus, impose sa cruauté, sa violence. Aucune disposition de l’esprit ne jurerait, ici, d’une quelconque clémence.