Délirium ?

L’évolution se fera sur trois niveaux : le travail, les services, et le nombre.

D’abord le travail, tel qu’il est soumis aux avancées technologiques et au régime capitaliste, tend à diminuer par la base pour atteindre, progressivement, un sommet unique. Si bien qu’une seule personne, tôt ou tard, pourra subvenir aux besoins d’une entreprise et en récolter tous les fruits.

Ensuite, l’économie de services, services qui par extension ont toujours été la finalité du travail, à savoir l’amélioration de la vie, mais ici assujettis à un besoin qui ne sait plus se voir – j’entends par là qui ne sait plus ce qui est bon pour lui – l’économie de services aboutira à ce qu’on peut appeler un cerveau géant, qui sera maître absolu de lui même.

Il faut bien comprendre que les services d’abord recherchés pour un mieux vivre, une diminution de l’effort, sont en eux-mêmes une aliénation de l’esprit et une négation du corps, jusqu’à ce que, dans l’optique de l’économie de services, le corps lui-même disparaisse jusqu’à sa seule protubérance nécessaire pour faire tourner le régime : le cerveau.

Ce cerveau sera l’unique entreprise à venir.

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