SANS TITRE
comme une nymphe bougeant
sa dorure, le foin qu’elle
tire à la face criante
des eaux vertes de sciures
sédiments, bois stagnant
où le rêve macère
les marées de ses venues
l’iris de ses yeux creusé au vide
comme de la pierre morte
et de la chair vivante mêlées
en ce jour fuyant, reclus
disséqué dans une anomalie
temporelle et cet espace en creux
où les couleurs prennent
les bouches virent, les fronts
se gorgent de nervures
lancinantes