GEOMETRIE
je t’isole, et te laisse pousser aux sommités
envahir, faire du néant un iris
au point où il n’y a plus que toi
j’aime réduire cette particularité
cette singularité en un principe éternel
te tuer dans cette exacte vivacité
les limites cannabiques de tes traits tirés
qui sont une intelligence singulière
d’où sortent des paroles et des teintes vraies
tu prends comme un univers en spirale
qui brise les satellites
dans cet ordre qui se répand ces plaisirs
qui fondent et ne sont que toi
purs, et uniques
j’ai ainsi le relief et la durée, flous et dansants
cela danse et s’irrite en moi
qui suis tes limites comme je l’ai dit
cette mouvante géométrie