Je suis ravi que les jeunes poétesses aient inversé la donne en poésie dans le domaine du genre. Je n’en demandai pas plus. Des siècles que les hommes avaient le monopole. Et si vous regardez bien : des hommes efféminés pardi (ce qui n’est pas toujours extraordinaire à vrai dire, non pas d’avoir un esprit transgenre, mais d’en distiller une certaine perversité plutôt qu’une positivité). Là où je suis ravi c’est que les femmes ont, avant même de rétablir une certaine parité, rétabli la vérité objective en poésie. Je n’en demandai pas tant. Si les origines de cet état de fait depuis quelques années sont parfois obscures, le résultat est excellent : les femmes écrivent mieux de la poésie que les hommes, et en plus grand nombre, même s’il reste de bons hommes efféminés. Et là où je suis encore plus ravi, c’est qu’elles ont mis un coup sur la tête au monopole de l’humanisme. Elles ont réalisé des théories nietzschéennes sans le savoir, après que les poètes masculins, qui devaient bien avoir conscience de la situation, aient repoussé du bout de la main les femmes dans cet art. Parfait. Et la vérité objective s’en suit : elles ont dépassé les hommes et naturalisé cet art.