Précarité

PRECARITE

 

il s’approche de ce nuage fait de béton et d’éclaircies comme une nervure pliée au dedans. il s’approche et mange ce pain qui rayonne aux premières lampées de soleil. il se nourrit de cette hostie restituée aux choses terrestres.

toute poésie est un amas de corps périphériques. il entre dans les terres, passe par les premiers carrefours, les arcades fossilisées qu’ont pris tant de passants, restaurées dans la plus proche naissance du jour.

Ajouter un commentaire

Votre email n'est jamais partagé. Les champs obligatoires sont notés : *

*
*