La voix

il y a dans ma chambre ce conduit d’aération qui souffle. cette montagne qui empile toutes ses strates. bredouille le même mot. me pousse jusqu’au dedans de son timbre de voix.

elle me fond sous sa roche. s’effrite en profonds échos dans un fleuve larvé qui charrie sa poudre et s’insinue dans son ventre massif.

cet appel mutique comme une charge d’asphalte, de vitres ruisselantes que j’ai vues autant de fois. qui toujours me ressasse le même flot.

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