le grelot la goutte de pluie qui perle
sur le sillon de rouille et de rugosité
le froid peuplier les rangées identiques
le même gazon et ses taches de boue
ses ballons détrempés, dégonflés
les pauvres poteaux rouillés où le blanc
se meure et se démode le long des décennies
il y a directives, il n’y a rien surtout
rien que le soleil détrempé au bout du gazon
où se prostituent les peupliers au vide
au pauvre con qui a succombé