Pour une théorie de la poésie II

la poésie n’est pas nécessairement la recherche du simple
à moins…
qu’elle tente d’y parvenir par la complexion la plus riche qui y mène

mais cela n’est pas intéressant

l’essentiel est dans le gonflement, les eaux qui montent, la chose qui se passe et rien d’autre
et cela dans le plus profond respect de ce qui est, au maximum du degré de fixation

savoir si la ligne – si je peux prendre cette métaphore gratuite – est droite, courbe
voire labyrinthique c’est ce qui compte. qu’il soit question de température
qu’on soit un véritable thermomètre. d’un courant électrique, qu’on soit son étincelle nerveuse

je me méfie plus que tout des successions d’oripeaux et de poncifs qui grossissent inutilement
la prétendue charge poétique qui n’en est pas une, mais rien qu’une exclamation paresseuse

là cela devient intéressant

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