Délire d’une nuit

DELIRE D’UNE  NUIT

des droites s’affrontent, le rocher et le pin derrière subissent leur calcul, se fondent au noir, au velouté du pin et du rocher, les lignes s’illuminent, saillantes et toujours déchirent les masses nocturnes.

quel résultat trouver à ce décor de buissons, de fourrés et d’arbustes, dont les chiffres probables se replient et réapparaissent et toujours leurs courbes, leurs droites se plantent dans l’espace.

à ce vent de spores échoués s’ajoutent ces savantes lignes d’algèbres lumineuses, ces repères d’abîmes qui s’animent et se nourrissent d’éternelles feuilles et roches dentelées.

Ajouter un commentaire

Votre email n'est jamais partagé. Les champs obligatoires sont notés : *

*
*