Les deux muscles

LES DEUX MUSCLES

Nietzsche s’est peut-être trompé dans l’objet de ses efforts : il ne s’agit pas tant de faire un homme fort qu’un homme faible. Toute affection passe par une faiblesse et celle-ci est louable, la seule réception possible aux pinces d’un monde rigide. Force, faiblesse : l’une est comme le pendant de l’autre, le muscle décontracté, engourdi ou bien en plein effort.

La faiblesse contient en elle le repli nécessaire, la réception nécessaire. La force écarte tous les dangers que la faiblesse reçoit et accumule. Ces énergies molles qui sont tous les courants, toutes les angoisses.

Ajouter un commentaire

Votre email n'est jamais partagé. Les champs obligatoires sont notés : *

*
*