Je ne pourrai jamais mettre fin à un système mafieux qui a construit des fantômes. Des pions sur un échiquier géant du mensonge, décharnés, vides et hagards, des commandes déposées là avec une leçon en tête, ou bien des directives. Ces fantômes ont encore des nerfs, un système neveux qui subsiste dans le néant, et les font appliquer les règles de leur mafia. Comme s’il y avait un monde crépusculaire en perspective, les ouvriers du Golgoth, avançant dans leur fatalité, privés de sens et de liberté à vie.