Maquis

MAQUIS
 
 
Il y a un corps en marche qui se malmène
Des insectes à ses pieds voltigent
Bourdonnent sous les épines du maquis
Ensoleillé, qui crache son dard de lumière
 
Ce corps toujours s’active au maquis
Le sang qui circule lui monte à la tête
Incessamment il pulse comme un vin
Qu’il ouvre à la mer béante et pleine
 
 
 
Je pars sur les versants voisins des mers
Les plaines sont mortes d’avoir langui
Les rails d’acier frisent les grains de sable
Aiguisés par les rires du train en marche
 
Traverser les mers sulfuriques assises
Sur la vitre vierge un œil bizarre respire
Paresser au ciel avec ses outils de nerfs
Les rêves de vignes pendus aux vitres
 
 
 
Les feuilles rousses grouillent sur le parvis
Les pieds enfouis dans une boue, une lente
Décomposition du jour mijote dans le ventre
Du poêle automnal et ses braises frustrées
 

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