Le pessimisme peut parfois atteindre un tel seuil qu’il devient d’une nécessité vitale d’être optimiste. Pour l’optimiste naturel, tout est un bonheur, il aime tout, apprend de tout. Aucune relation bizarre et perverse ne s’établit entre lui et le monde. Il pénètre son corps avec joie tandis que tant d’autres esprits biaisés ressassent leurs travers et leurs paradoxes. Pour lui tout est joie, même l’offensive. Il est libre des problèmes métaphysiques tarabiscotes que des esprits intranquilles et comparatifs veulent lui insuffler.