Le rapport au langage du manipulateur est le suivant : les mots n’ont pas de corps, ils sont des instruments. Rien n’a de corps pour lui. Un monde qui s exteriorise n’a plus de corps non plus et devient mimétique à son tour. Le monde sans corps semble s apparenter au monde de l’esprit. Des idéaux sont mis en valeur, sans corps eux aussi. Un monde d’apparence, ou pas même d’apparence : de fausseté. L’ingratitude de ce monde à venir ressasse des temps anciens, il est si triste qu’il en revient à ses plus anciens fondements. La tristesse de ce monde revient alors au manipulateur qui incarne sa déreliction.
Vous voyez de qui je parle ?