Il faut être sûr de ce que l’on dit, foncer droit comme la bête et ses œillères, comme Nietzsche, Artaud. Ne pas avoir peur du paradoxe, être le paradoxe, créer un système, car il est bien impossible de créer un système dans cette pseudo-philosophie qui établit une autocensure envers ce qu’elle essaye de dire et qui s’annule. Là voilà qu’elle parle de concepts qu’elle rend tellement vagues par crainte de tomber dans leurs paradoxes, leurs dualités, qu’elle nie l’existence d’une pensée juste. N’est seulement juste ce qui ne peut s’écrire. Très bien, alors taisez-vous. Je n’affirme pas qu’il y ait des pensées vraies et des pensées fausses. Je dis que le rôle de la littérature est de proposer des vérités. Sans cela, il n’y a aucun intérêt à la lecture.