Un endeuillé pourra apporter sa lumière au monde, celle d’un espoir qui ne viendra jamais, celle de son deuil permanent. Une civilisation qui est allée jusqu’au bout de sa démarche sera celle du deuil de ce qu’elle a été. Son impatience à retarder le moment de sa mort un espoir démesuré et insense. L’espoir de se dépasser elle-même jusqu’à n’être plus humaine. Le deuil est son premier secour, la mort en habit du dimanche. Mais la liberté, la joie, le bonheur, s’ils ne sont plus possibles, c’est que ce qu’elle a construit jusqu’à en venir au deuil les a ecartes de son chemin et rendus inaccessibles.