L’animal le plus féroce ne sera jamais un humain, il ne sera jamais autant pervers qu’un humain peut l’être. Ce n’est pas parce qu’il n’est pas réflexif, c’est parce que l’humain le plus primitif, plus encore qu’une bête, sait utiliser son intelligence non pas pour comprendre, ou se projeter positivement, mais pour amplifier la bête en lui. Il devient une surbête, usant des pulsions de la bête dans son cerveau. Cette surbête pourra être augmentée par la science. On en arrivera à une civilisation décharnée de toute humanité, un nihilisme jamais égalé de par l’histoire, un monde de prédateurs où des des terminologies humaines seront retournées sinistrement, et tout ce qui a fait l’humain, anéanti dans l’opprobre.