Ma fleur a le goût du beau. Elle est un symbole et elle est réelle, elle a le goût du vrai, elle est de celles qui ont une intégrité. Elle questionne les fourbes, comme les justes, mais sa corolle est pour eux l’illusion d’eux-mêmes. Les premiers s engouffrent dans des rapines où la lueur leur apparaît comme cette fleur étrange qui pourtant était réelle. Certains massacrent les corolles, d’autres sèment du fumier. Les menteurs discourent sur les fleurs éternelles, les justes savent en porter le temps de leur existence, avant d’en cueillir de nouvelles. Certains aiment la mort et discourent sur les ruines, d’autres s amenuisent dans le corps réel d’un champ de fleurs. Les violeurs sèment la rapine, la beauté produit l’éternelle corolle.