Je passe par des silences, par des pentes et un roulement. Dans le sol de sable de mes empreintes, je touche la fleur qui n’est ni la crainte, ni le dessin que font d’horribles fleurs à la vue d’un géant. Elle passe telle des liquidités de foin et des pages de ridicule souverain. Mais dans mon ciel qui se dédouble et mon cerveau aux grandes avenues, je vois le bleu qui éclaire d’autres meules, des archanges qui ne dissimulent rien. J’ai puisé si fort des lambris de routes, qu’elles ont reconnu comme je pouvais passer les barbelés, me frotter aux peines et advenir dans une nuée blanche et noire. Tout fut si rétréci, un horizon de grande nébuleuse sortit en fond de jachère, en écrin indivisible.

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