Mièvrerie

J’ai décidé de mourir. Personne n’y est pour rien. Les choses volent comme papier journal, tourbillonnent et s’effondrent, geignent au sol et périssent. Les choses sont ainsi. Gravir, s’affranchir, s’époumoner : l’enfant veille, le monde sourit.

J’ai décidé que l’homme qui me survivra sera heureux, que la gaîté lui crie à la gueule comme elle a crié pour moi. Toutes les espérances, les recherches, les mines de fragilités et de flore, tout se mettra au travail : les abeilles pulluleront.

Je n’aurai plus honte, je serai aux abysses.

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