J’ai trouvé un jeu espiègle
Je me penche vers le côté d’une scie
Une scie invisible qui a déjà scié des arbres
Elle a sectionnée des troncs, elle a tranché l’écorce avec ses dents
Cette scie est proche de moi, elle est éprise, et chaude
Elle est dans ce petit espace près du mur, je penche ma tête vers elle
Lève mes cils, elle est dure, et elle me fait plaisir
Je me sens si seul, c’est une blessure subtile
Mais la scie me dit meurs et viens avec moi je suis
Les dents qui t’ont happé et le métal qui t’a tué
Je suis ton amie la scie, parfois tu sens des odeurs anciennes
Dans une chambre avec un landau et une étagère
Le sentiment fin au millième, mais moi je suis la scie