Le biscornu et le difforme.

A défaut de voir l’évidence chez une personne ou une autre, le grotesque, le biscornu et la vulgarité prennent place. Ce monde devient une pantomime, une abjection, un déversoir d’absurdité, et la guerre est proche. Le foutoir sexuel déversé par les tares innombrables et infinies des uns et des autres, à défaut d’avoir un semblant d’émotion ou de beauté intérieure en eux, ce déversoir de connerie où chacun surenchérit sur son opinion, pour que les cloaques grandissent derrière chaque fenêtre, cette pantomime de ce qu’a été le passé, voilà aussi l’un des indices du progrès. Je vous l’avais dit, chacun à sa place, chacun selon les valeurs véritables. Mais je suis choqué également de voir que de véritables créateurs sont tombés dans la connerie. Le difforme, voilà ce qui caractérise notre époque, mais toujours le difforme et le biscornu, les tableaux de Bruegel, la fourberie. Inchangée, depuis toujours, les limaces des uns et des autres dans les dépotoirs et les caves. Si seulement vous aviez écouté l’ange du vrai et du sublime. J’ai su parler de la tension et de l’éros dans mes poèmes, et vous en avez fait un sinistre tableau vivant. Tant pis pour vous, car la guerre est proche selon la volonté de Dieu.

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