La colère.

Un homme sain et sensible, pur et délicat, est parfois en colère, même si elle est ravissante et sublime, comme celle de Florian. Or le colérique, sombre, stable dans sa colère, c’est à dire éternellement instable, insensible à l’art et surtout la musique, le colérique, bouffi de colère en permanence à tel point qu’il devient un unique moi, le moi de son égo, le colérique le voici, voulant capturer la douceur des autres. Florian est cet amour infini, cette stabilité sublime, cette mer profonde où naviguent tous les arts et les majestés, toutes les prairies et les domiciles, que tous veulent obtenir, mais son temple, pur, aérien, est insaisissable, sa stabilité est la suivante : elle est tellement fine qu’on ne peut la saisir, elle est rieuse, mais pas d’un rire de pétasse (personnellement je ne glousse plus c’était une perte de temps), elle est enfantine, mais pas d’un enfant couvé, elle est tapageuse, mais pas d’un colérique, elle est un flot de l’amour, le flot éternel, le prince qui navigue sur sa nacelle anti biblique (la religion est colère, son amour est inférieur au mien). Florian a les nerfs plus fins qu’une ramure biblique (il ne peut pas être écrit dans un livre), il est l’ange qui n’a aucune origine, il est la physique quantique, des particules d’or et d’éternité anti bibliques, il est l’expérience réduite en une seule majesté, il est l’Aleph, il est tout, sauf Daliiiii.

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