La cruauté.

La cruauté a tous les visages et toutes les apparences. Ils s’attirent mutuellement, et selon leur degré de savoir ou d’ignorance, s’entendent plus ou moins ensemble. La connaissance de l’être cruel repose sur le savoir de la cruauté, une longue plainte, terne et insensible semée de fausse joie. Il faut croire que ce sont les caractères qui attirent les gens et non les personnes. Une civilisation de la cruauté sera d’autant plus portée sur les caractères. Car la cruauté a toutes les apparences. Elle sait prendre des discours soignés. Elle est d’un ordre ancien qui semble stoïque, lorsqu’il est une longue plainte insensible. La mort a ce caractère de cruauté que les êtres superficiels ignorent, et l’ignorance est le premier stade qui permet à la cruauté d’agir.

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