La religion grise, fade et sans saveur, la religion sans foi et sans éclat, une cosmogonie en costume, une transcendance dans un lieu caché et fermé, une croyance coupée en quatre et maintenant des viols et un complot, des aficionados stupides et un vaste enfumage. Quelle honte pour moi d’avoir ete aux prises avec l infantilisation du monde, quelle honte envers ma religion : beauté, fragilité et indicible. Vous savez quoi, l’oubli et l’intelligence me font vivre. C’est une chose subtile que je suis. Qui existe dans certains environnements. Des lieux superbes et magiques que j’ai découverts, et dans cet espace libre la religion est fragile, c’est une religion que la poésie tente de faire vivre. Elle est infalsifiable. Parfois elle rit aussi, elle rit d’un rire dont vous ne connaissez pas l’origine. Elle est tenue et subtile, elle est la forme d’un arbre qui embrasse le ciel, le secret d’une nature. C’est une belle chose qu’on m’ait vu. Qu’auriez vous pu tenir que de la détruire ? Mais la nature peut être dévastatrice.
- Publié le :
- 21 novembre 2024 – 10 h 08 min
- Auteur :
- Florian
- Catégories :
- Commentaires :