Le romantisme.

Le romantisme attire beaucoup de méchanceté, ce n’est pas tant que ce courant soit niais et triste, mais c’est qu’il est bête et totalitaire. Bien sûr bien sûr, on peut y fourrer tout ce qu’on veut, c’est cela qu’il est d’ailleurs, un fourre tout qui met d’accord tout le monde. Mais à quoi s’oppose le romantisme ? En vérité, à rien. À lui-même peut-être, sûrement. Comme il ne veut rien dire, il se tue lui-même. Il est autodestructeur, il se sert d’images fausses, d’idées fausses, d’un corps faux… pour faire quoi ? Pour montrer qu’il existe. Il s’opposerait à la vulgarité paraît il. En vérité il veut s’opposer à la vulgarité, mais il ne sait pas pourquoi. Il est impuissant à être, vivre, agir. Il ne sait pas ce qu’il veut. Il n’a pas de visage, il n’est rien. S’il est subtil il n’est pas vraiment lui-même, il devient un phénomène, il n’est plus son mensonge, il s’éclaircit. Il pense parfois être sensible, et à ce moment il voit Florian en rêve, et il se sent impuissant à l’obtenir, car Florian est un phénomène et non un rêve.

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